C’est un phénomène récurrent, chaque année, après les festivités du Nouvel An Chinois.
Les travailleurs migrants rentrés chez eux pour la nouvelle année décident de ne pas repartir et de trouver du travail dans leur province.
Mieux payés, plus proches des leurs, ils refusent de retourner dans ses provinces côtières où ils travaillent à la chaine et vivent entassés dans de petits dortoirs miteux.
Résultat : pour certaines entreprises du Delta de la rivière des Perles par exemple, ce sont plus de 50% de leurs travailleurs qui ne sont pas rentrés cette année.
Dans plusieurs gares du pays, ces entreprises ont installé des stands de recrutement espérant attirer des travailleurs à peine sortis du train.
Environ 90% des petites et moyennes entreprises du pays craignent de ne pas pouvoir répondre aux commandes étrangères, faute de main d’oeuvre.
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