Des députés pourraient démissionner afin de provoquer une élection générale vue comme un « référendum ». Une proposition à la fois contraire à la Loi fondamentale de Hong Kong et à la Constitution chinoise, réplique le gouvernement central, dont l’agence officielle reprend l’opinion
Le Conseil des Affaires d’Etat, gouvernement central chinois, a indiqué que « le référendum des cinq districts » proposé par des groupes sociaux de Hong Kong violerait la Constitution chinoise et la Loi fondamentale de Hong Kong.
Le « référendum » n’a pas de fondement légal dans la Constitution du pays et viole la Loi fondamentale de Région administrative spéciale de Hong Kong, déclare un communiqué publié par un porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao du Conseil des Affaires d’Etat.
Selon ce communiqué, le Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale (APN), l’organe législatif suprême du pays, a déjà établi des arrangements pour le développement du système politique de Hong Kong, y compris les principes et procédures que les scrutins au suffrage universel du chef de l’exécutif de Hong Kong et des représentants doivent respecter.
La Ligue des Sociaux-démocrates et des autres organisations de Hong Kong ont proposé que cinq députés, un pour chacun des cinq districts électoraux, démissionnent afin que leurs candidats puissent demander à tous les citoyens de Hong Kong de se prononcer sur des élections générales lors de l’élection partielle ainsi provoquée.
Cette proposition est considérée comme un référendum de facto.
Le Comité permanent de l’APN a établi un calendrier pour l’élection du chef de l’exécutif de Hong Kong au suffrage universel et ce calendrier ne prévoit pas d’élection de ce type avant 2017 et encore plus tard en ce qui concerne tous les députés de la région.
Donald Tsang, chef de l’exécutif de Hong Kong a indiqué jeudi que le gouvernement de la région administrative spéciale ne reconnaîtrait aucune forme de référendum sur cette question.