(…) Le fameux classement de Shanghaï a été conçu au début des années 2000, comme un outil pour les étudiants chinois s’orientent entre les diverses universités anglo-saxonnes dans lesquelles ils allaient poursuivre des études.
Des critères ont été adoptés, comme le nombre de Prix Nobel ou de médailles Fields parmi les professeurs ou les anciens élèves, le nombre de chercheurs faisant partie des chercheurs les plus cités, ou encore le nombre d’articles publiés dans Science ou Nature. Contrairement à d’autres classements internationaux, il ne prend en compte que l’activité de recherche, et en aucun cas la réussite des étudiants ou leurs salaires.
Le problème, c’est que ces critères ne sont pas du tout adaptés au système français. Par exemple, quand un professeur d’une université fait partie d’un laboratoire mixte entre son université et un organisme de recherche comme le CNRS, chacun de ses articles ne compte que pour une demie publication pour son université. (…)
Lire l’article entier sur le site du Nouvel Obs
- Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires
Envoyez cette page à un ami
Fiable ou pas, ce classement reflète quand même une certaine vérité n’en déplaisent aux français. Les universités françaises, si on les compare à l’angleterre; allemagne, usa etc sont nuls à chier !
Grenoble I meilleure que Qinghua daxue ? Bigre…
Si les universites francaises sont nulles a chier, qu`en est-il des bonnes universites chinoises ?
Pourtant avec les programmes 211 et 985, ils ont de la thune…
C`est un classement selon certains criteres, qui favorisent les US, vers lesquels les chinois aimeraient tendre.
Tu apprendra modern_nva que d’une on ne peut pas comparer deux systèmes totalement différents. Je cite M. Yin Jie, » le vice-président de l’université Jiao Tong de Shanghai qui édite le classement », qui nous dit très clairement que « le classement de Shanghai n’est utile que si l’on veut comparer les universités américaines, britanniques, chinoises et japonaises. Il ne rend pas justice aux universités françaises ou allemandes car elles ont un système qui diffère complètement. » Ce n’est pas un français mais bien un chinois qui le dit!
De deux, comparés des universités, sur des critères tels que le nombre d’articles publiés, de Prix Nobel ou autres ne donnent pas forcément des résultats probants! Beaucoup de ces personnes sont certes des génies dans leurs matières respectives, encore faut-il qu’elles parviennent à transmettre leur savoir, ce qui n’est pas chose aisée. La pédagogie prend une part des plus importantes dans la transmission du savoir. Je continue donc la citation de M.Yin Jie : « Pour la France, nous savons déjà quels établissements sont bons dans chaque domaine. Pour nous, la réputation des établissements français, basée sur les expériences de coopération et sur le bouche-à-oreille, prime sur le classement ». (Donc le mieux avant de dire n’importe quoi, c’est quand même de lire l’article en entier!)
Par contre, comparer des universités sur le pourcentage d’embauche à la sortie, les salaires moyens des 1ers CDI, etc, me parait bien plus intéressant pour les étudiants lorsqu’ils doivent s’orienter et donc choisir leur avenir.
Et au final, tu considères que les universités françaises sont « nulles à chier », c’est ton avis, je le respecte, mais nous avons la quasi-gratuité. Ce que beaucoup de pays nous envient! Alors finalement, puisque très peu de Chinois peuvent entrer à Beida, Qinghua ou Shanghai JiaoTong, quitte à payer pour quelque chose de « nul à chier » autant que ce soit quasiment gratuit hein! Ca fait moins mal où je pense…
不管黑猫白猫,能抓老鼠就是好猫 – 邓小平
j’apprécie le commentaire de Chunlian qui argumente souvent d’une manière calme et analytique.
Merci.
不管黑猫白猫,能抓老鼠就是好猫 – 邓小平
J’ai étudié 3 ans en France et 2 ans au Canada, la différence est terrible. J’ai compris pourquoi la France avait la quasi gratuité ; parce que les perspectives d’emploi sont extrêmements faibles !!! Par exemple, au Canada dès ma première année en sciences politiques à l’uqam on m’a proposé des dizaines de stages, celles que j’ai pris était un stage au consulat des états unis à Montréal. Avoir un tel stage en France pour moi c’était même pas dans mes rêves les plus fous.
Il y a un reportage qui est passé il y a presque un an sur les supers diplomés en France, c’était tout simplement hallucinant la difficulté pour eux de trouver un simple poste à la fin de leurs études (je crois que c’était sur Capital).
Croyez moi, après avoir discuté avec beaucoup d’étudiants français installés à l’étranger, je peux vous assurer que les universités en France ont énormément de retard : sur l’organisation des cours, sur la relation prof/élève (que je trouve catastrophique); les perspectives d’emploi.
Au passage, je vous remercie chulian d’avoir répondu de manière très posée et polie, ça fait plaisir 🙂
Je n’aurais pas le temps ce matin de regarder la vidéo que vous avez postez dans votre dernier commentaire. Donc je ne réponds qu’au commentaire précédent.
La gratuité de l’université en France existe depuis bien longtemps et n’a pas été mise parce que les débouchées en termes d’emplois ont soudainement été moins bonnes. C’est un fait et c’est comme beaucoup de chose en France (encore pour longtemps?), nous avons aussi l’hôpital de gratuit, là encore ce n’est pas parce qu’il y avait moins de malade que le gouvernement l’a mis gratuit… Cela existe depuis fort longtemps.
Pour parler de ma courte expérience, j’ai suivi un programme universitaire depuis la 1ère année jusqu’à mon master, et pourtant je ne me suis jamais mis de limite concernant mes stages (qui sont par ailleurs de plus en plus nombreux et long dans les différentes filières universitaires) c’est ce qui m’a amené à faire mon 1er stage chez Louis Vuitton à Hong Kong et mon 2ème chez Zodiac Aerospace, deux grosses boites françaises. Ne serait-ce pas vous finalement qui pensant sortir « seulement » d’une université française vous êtes mis des bâtons dans les roues tout seul?
Mais je dois quand même vous accorder le fait qu’un étudiant d’université aura quand même beaucoup plus de mal à trouver de tels stage qu’un étudiant de Central, de Polytech, et de toute les autres grandes écoles.
Croyez moi, le manque de boulot des sur-diplômés et de tous les autres en générale n’est pas un phénomène franco-français… Quand je vois le nombre d’étudiants chinois qui sortent avec une licence ou un master et qui ne trouvent toujours pas de boulot… En France il aura fallu pas mal d’années avant que le master devienne critère de sélection à l’embauche. Avant ce fut le bac, puis la licence et aujourd’hui le master, mais beaucoup d’année se sont écoulées entre… Le cas de la Chine est terrible, la licence ne suffisant plus aujourd’hui, et ce après quelques années de développement du pays!
不管黑猫白猫,能抓老鼠就是好猫 – 邓小平
D’après ce que je sais, c’est lors du recrutement des enseignants universitaires ou des chercheurs dans des entreprises à haute technologies que le diplôme de master s’impose. Et la majorité des entreprises préfèrent quand même embaucher des diplômés de licence en raison du rapport prix qualité. Par exemple, en Chine actuel, ce n’est pas très difficile pour les diplômés de la langue française de trouver un boulot après l’obtention d’une licence.
Ce n’est pas la vidéo dont je parlais dans mon commentaire précédent mais cela montre la difficulté en france qui je vous le jure n’existe pas au Canada, UK et aux états unis.
http://www.dailymotion.com/video/xbnomk_talents-de-la-diversite-2004-sur…
Helas ! Big brother interdit Daily Motion en Chine..