Une jeune femme de 23 ans est devenue la première personne condamnée en Chine pour port illégal d’uniforme. Elle avait posté des photographies sur son compte weibo pour attirer l’attention.

Cela faisait un bout de temps que la demoiselle jouait de son image en se faisant passer pour une policière sur Weibo. Son objectif ? « Je souhaitais attirer l’attention sur moi », a-t-elle répondu au … vrai… poste de police.
Ce petit jeu mené par Wang Xiaomeng a fini par agacer les utilisateurs de Weibo, ainsi que le gouvernement chinois, qui ont décidé d’y mettre un terme.
9 mois de prison
Certes, notre jeune mannequin a réussi à attirer l’attention puisqu’on ne parle que d’elle aujourd’hui, mais le prix à payer pour quelques clics en plus sur son profil est aujourd’hui de neuf mois de prison.
Dans cette histoire, ce n’est pas seulement la loi qui intervient mais également l’ensemble des utilisateurs Weibo qui prennent apparemment plaisir à dénoncer les comportements qui « sortent du cadre » imposé par le gouvernement chinois.
Sondage sur la peine de Wang Xiaomeng
Un sondage montre que 2/3 des électeurs confirment la peine du tribunal. La peine est estimée méritée pour sanctionner les dommages réalisés sur « la réputation de la police chinoise ».
La mannequin est la première à être condamnée pour ce type d’affaires sur Weibo. Le contrôle des rumeurs et des informations divulguées sur les réseaux sociaux et l’internet chinois est de plus en plus fort.
De plus, cette histoire va également influencer la stratégie de Weibo qui devra trouver une solution à ce type de comportements afin qu’ils soient signalés et/ou éradiqués.
Article repris du site Marketing Chine
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Commentaire retire car il y en a qui pourraient le prendre au premier degre.
Article 433-14 du code pénal français, pour mémoire :
Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende le fait, par toute personne, publiquement et sans droit : 1º De porter un costume, un uniforme ou une décoration réglementés par l’autorité publique, (…)
Je ne sais pas si la jurisprudence considère que le fait de diffuser des photos en uniforme sur internet revient à le porter publiquement. Peut-être bien. En tout cas, la justice française n’est pas sévère quand il ne s’agit que de mythomanes. L’an dernier, un homme ayant participé à des cérémonies d’anciens combattants, bardé de décorations usurpées, n’a été condamné qu’à 70 heures de travail d’intérêt général. Un autre n’a fait l’objet d’aucune poursuite pour des faits similaires.
En fait, c’est 9 mois avec sursis ou 9 mois ferme?
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