Il suffit. Lasse d’être considérée par Mitt Romney comme la source des maux économiques des Etats-Unis, la « tyrannie prospère » – comme le candidat républicain à la présidentielle américaine aime la surnommer – se rebelle.
Et d’accuser, via l’agence de presse officielle du pays, Chine nouvelle : « S’il est facile pour les responsables politiques américains de se défouler sur la Chine et de lui faire endosser la responsabilité de leurs propres problèmes, ils doivent se rendre compte que leurs mots et attitudes empoisonnent l’atmosphère générale des relations sino-américaines. »
Il faut dire que Romney n’y va pas par quatre chemins quand il s’agit de critiquer sur la deuxième économie mondiale. A un an de la présidentielle, en novembre 2011, le ton était déjà donné : Pékin était alors traité de « manipulateur de devise » qui « pille notre propriété intellectuelle, pirate nos ordinateurs, pratique des prix artificiellement bas et tue des emplois aux Etats-Unis ».
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