Le portail Netease publie un magnifique travail photographique du britannique Adrian Fisk, dans lequel il donne la parole à de jeunes chinois aux profils très différents.

En avril cette année, le dernier recensement a montré que les jeunes chinois (entre 16 et 30 ans) sont désormais 322 millions.
Le photographe britannique Adrian Fisk a parcouru 12500 kilomètre à travers la Chine pour aller à leur rencontre. Un périple dont il a ramené ces clichés, publiés par le portail Netease, où de jeunes chinois brandissent des panneaux sur lesquels ils ont écrit leurs pensées. En voici quelques unes. Un portrait troublant d’une jeunesse en quête d’elle même.
« Je m’inquiète pour certaines choses. Les filles en Chine deviennent trop matérialistes. sans un logement, ma copine ne m’épousera pas. Mes parents ne sont pas non plus en mesure de m’aider, donc je cherche un emploi avec un haut revenu. C’est ce que je veux ». Guangdong, Rainbow Su, 22 ans, étudiant en informatique.
« Dans les yeux des adultes, je suis une mauvaise personne dans cette société, mais en réalité je suis une personne très obéissante ». Gansu, Chow Liang, 17 ans, étudiant en coiffure en route pour aller voir son père qui travaille dans une autre province.
« Après avoir regardé la télévision j’ai beaucoup d’idées, mais je suis incapable de les réaliser« . Yunnan, Luo Zheng Chui, 30 ans, fermier.
(Illettré) “Quand je vais dans une grande ville, j’ai l’impression que je ne sais rien« . Gansu, Yang Long Long, 30 ans, fermier.
“Quand les gens quittent leurs villages pour aller vivre ç la ville, cela devient très dur pour eux de revenir« . Hubei, Song Jing Ping, 22 ans, venue d’un endroit à 400 km de là, a ouvert deux restaurants basiques avec ses économies.
“Pourquoi il n’y a pas d’employeurs qui mettent leurs usines à la campagne? On ne veut pas être des travailleurs migrants« . Shanghai, Feng Long, 21 ans, travailleur migrant débutant dans le bâtiment.
“Ces derniers temps il y a une partei des jeunes qui ne se sentent pas très concernés par le développement de la Chine et du monde, qui ne se préoccupent que d’eux mêmes, et qui ignorent la plupart des gens qui sont autour d’eux ». Guangxi, Jia Jia, 25 ans, (la journée) vendeuse en téléphonie mobile / (le soir) étudiante autodidacte en marketing/ (la nuit) danseuse professionnelle dans une discothèque.
“Je veux suivre mon propre chemin, je ne veux pas que d’autres personnes me disent ce que je dois faire. » Henan, Jiang Min, 24 ans, fermier.
“Vivant ici, je me sens frustré! » Shanghai, Hu Lin Shuan, 27 ans, travailleur migrant au « room service » un hôtel.
“Pourquoi les gens doivent-ils se marier?” Beijing, Meng Hai Lin, 29 ans, ingénieur en téléphonie mobile.
“Je veux sauver la vie des gens” Qinghai, Heng She Dong, 16 ans, collégien.
“Faites ce que vous voulez de votre vie. Parce que vous pourriez MOURIR demain » Hong Kong, Sarah Yup, 22 ans, réceptionniste d’une banque d’investissement.
“Nous sommes la génération perdue. Je suis désorientée à propos du monde ». Guangxi, Avril Lui, 22 ans, diplômée.
Pour voir le reportage en entier, voir sur Netease, ou, traduit en anglais sur Chinasmack.
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Une belle idée ! Et bien mise en image !
Elle travaille dans quelle banque la réceptionniste ?… :-°
Ouais, j’ai un peu de cash, je vais aller lui faire un dépôt…
Franchement , je trouve cela super sympa cette exposition. Est ce qu’il prévoit une expo en Chine ? 😉