En affirmant que le petit Guo avait été victime d’un trafic d’organes, la police pensait avoir résolu une partie de son enquête. Finalement, elle doit tout reprendre à zéro.
Lundi, l’enfant de six ans avait été découvert par ses parents, gisant dans son sang dans un champ non loin de chez lui. Inconscient, ses deux globes oculaires étaient par terre, à quelques mètres de lui. Au départ, les autorités ont cru que la cornée avait été retirée afin d’être vendue illégalement. Mais les analyses ont révélé qu’elle était toujours accrochée aux yeux, remettant donc en cause toute la théorie de la police. «La cornée est intacte, il ne s’agit donc pas d’un trafic d’organe», a fait savoir un représentant au quotidien chinois «Beijing Youth Daily».
Interrogé à l’hôpital, le petit garçon a fait savoir que son agresseur était une femme, avec un accent étranger. Au moment du drame, elle lui aurait dit: «Si tu pleures, je vais te crever les yeux». Guo lui aurait alors dit qu’il ne voulait pas la suivre. Mais sa lutte n’a duré que quelques minutes, car il a été drogué par son agresseur. Selon le petit garçon, la femme aurait utilisé une branche d’arbre pour lui retirer ses yeux. Mais l’oncle du garçonnet a expliqué au quotidien chinois qu’en raison du choc et de son jeune âge, sa perception du drame était peut-être tronquée. La police a offert une une récompense d’environ 12000 euros à toute personne ayant des informations permettant l’arrestation du suspect.
Soigné à l’hôpital depuis lundi, Guo ne sait pas encore qu’il ne verra plus jamais.
Lire l’article complet sur Paris Match
- Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires
Envoyez cette page à un ami