Plusieurs centaines de travailleurs d’une usine électronique de Shanghai ont voté, la nuit dernière, la poursuite du mouvement de grève pour une septième journée consécutive, rapporte le SCMP.
L’usine appartient à une compagnie singapourienne, Hi-P, qui fournit en matériel informatique des grandes entreprises étrangères comme Motorola ou Hewlett-Packard. La direction, qui dénombre « quelques 200 grévistes », là où le mouvement en voit 1000, se dit prête au dialogue.
Les ouvriers, principalement des femmes, protestent contre le déménagement de l’usine à plusieurs dizaines de kilomètre de son site d’origine. Au son des « Donnez-nous l’argent, donnez-nous l’argent », ils demandent une compensation pour celles qui ne pourront pas aller travailler sur le nouveau site. « Nous sommes parfois en poste pour plus de 20h, et même si ils mettaient en place une navette de la compagnie, ça nous ferais 1h30 de transport en plus par jour. Comment voulez-vous qu’on se repose ? », explique une gréviste au quotidien hong-kongais.
Les forces de polices, stationnées en masse à l’entrée de l’usine, ne sont pour l’instant pas intervenues.
Cette grèves s’inscrit dans un mouvement plus large de contestation sociale en Chine. Plusieurs usines du Guangdong sont touchés par des grèves demandant des améliorations des conditions de travail et des salaires.
A Lire aussi : L’atelier du monde au bord de l’implosion
Kim Jong-il, les derniers jours d’un dictateur – Un Documentaire exceptionnel
- Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires
-
Envoyez cette page à un ami