Les filles dominent de plus en plus dans les classes chinoises. A tel point qu’à Shanghai on imagine de séparer désormais les deux sexes à l’école.

Pour les autorités scolaires de Shanghai, l’heure est grave. Les garçons sont désormais largement dominés par les filles depuis l’école primaire jusque l’université. Et les filles réussissent aujourd’hui mieux sur le marché du travail. Le déséquilibre s’aggrave chaque année, on parle désormais de « crise de la masculinité ».
Alors pour remettre les jeunes mâles sur les rails, Shanghai envisage donc d’ouvrir des écoles uniquement pour garçons. Des écoles où l’on doublera les activités sportives pour renforcer le courage et la créativité, et où on ajustera l’enseignement pour permettre d’améliorer les résultats dans les matières où les garçons sont les plus nuls, par exemple les langues.
Une première école devrait ouvrir dès le mois de septembre, et pour son directeur, Lu Qisheng, cité par le Shanghai Daily, il est temps d’assumer en classe les différences entre les sexes.
Le projet attend encore l’approbation des autorités centrales, mais il a déjà ouvert le débat sur internet. Les parents les plus critiques souhaitent que leur fils apprenne à communiquer dès le plus jeune avec les filles. Les plus anciens y voient avec une certaine ironie un retournement de l’histoire. Il n’y a pas si longtemps en Chine, seuls les garçons avaient le droit de recevoir une éducation…
Photo CC
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une sorte de discrimination positive…!
C’est vrai que c’est un retournement. C’est lié à ce que la population quitte les campagnes où traditionnellement les garçons étaient indispensables et attendus pour s’occuper de la terre puis des vieux parents.
La forte industrialisation à conduit à une urbanisation des travailleurs. Les villes ouvrent un plus large éventail de jobs. Les filles trouvent facilement des boulots (petits et grands) en ville. Et au sein des familles urbaines, l’arrivée d’une fille est trés bien vue (voire préférable) car on sait qu’elle trouvera plus facilement à travailler.
Dans les métiers en contact avec le public, petits salaires c’est souvent vrai. mais chacun voit en ville le nombres impressionnant de (petites) vendeuses, (petites) serveuses, receptionnistes, hotesses etc dégourdies et aimables, alors que les garçons sont souvent lourds et coincés.
En France aussi les filles sont souvent plus sérieuses dans les études. C’est troublant dans nos cités, les beurettes réussissent mieux leurs études.
Ca ne resoud pas tout ni Chine ni en France
Sans parler de la prostitution, salons de massage et, filles de KTVs et bars où la gente fémine excelle à Shanghai.