Le classement Top500 List des supercalculateurs consacre le K-computer de Riken AICS. Il dépasse la barre des 8 pétaflops par seconde et détrône le chinois Trianhe-1A.

Chaque édition du Top 500 Supercomputing Sites, le classement semestriel qui recense les superclaculateurs les plus puissants au monde, réserve son lot de surprises. Celle qui vient de paraître n’a pas failli à la tradition avec l’arrivée en tant que numéro 1 du modèle japonais K-computer de Riken Advanced Institute for Computational Science (AICS).
Dégageant une puissance de 8,16 pétaflops / seconde, il s’est largement imposé face au chinois Trianhe-1A du National Supercomputing Center in Tianjin (Chine) et ses 2,57 pétaflops / seconde. Le supercalculateur japonais est donc devenu le plus puissant supercalculateur en production du monde, en attendant qu’IBM ou Cray reviennent sur le devant de la scène.
Le supercalculateur japonais K-computer, utilisé à des fins de recherche, est basé sur un cluster Fujitsu interconnectant des serveurs sous environnement processeur SPARC64 VIIIfx cadencés à 2 Ghz et système d’exploitation Linux. Chacun de ses processeurs étant capable de dégager une puissance – théorique – de 16 gigaflops / seconde.
Grâce à ce nouveau supercalculateur, le Japon dispose désormais de deux modèles dans le top 10 des plus puissants supercalculateurs mondiaux. Le second, TSUBAME 2.0 (1,19 pétaflops / seconde) pointant désormais à la 5e place, en retrait d’un cran par rapport à novembre dernier.
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