L’ambassade américaine relevait lundi un niveau de pollution dans l’air « dangereux » alors que la capitale chinoise subissait une deuxième tempête de sable.

« Très mauvais », « dangereux ». Quelque soit l’indice de référence utilisé, la pollution à Pékin atteint un niveau hors normes. Depuis samedi dernier, le ciel de la capitale est recouvert d’une brume jaunâtre. Au total, 16 provinces ont été touchées par des tempêtes de sable, dans une zone sur laquelle vivent 270 millions de personnes. Les tempêtes arrivent de Mongolie, rapporte la presse chinoise, avant de traverser les provinces du nord de la Chine et de descendre vers le sud et le fleuve Yangtsé.
L’atmosphère poussiéreuse a considérablement renforcé la pollution, dans des villes où elle est déjà élevée habituellement. L’ambassade des Etats-Unis à Pékin relevait une concentration de particules fines équivalent à une pollution « dangereuse » « qui déclencherait une situation d’urgence » selon les critères américains, dans la matinée de lundi, avant d’être rétrogradée à seulement « très mauvaise pour la santé » dans l’après-midi.
Le blog Pollution in China relevait de son côté ce week-end un niveau de 380% par rapport à celui considéré comme maximum en France, avant de retomber lundi 22 mars à 205%, une concentration de particules considérée « très mauvaise » sur l’échelle utilisée dans l’Hexagone mais présentée comme « modérément polluée » sur l’index chinois.
Le Bureau météorologique de Pékin a émis lundi matin une nouvelle alerte à la tempête de sable de niveau « bleu », le plus faible, appelant les habitants à se couvrir le visage en sortant et à fermer leurs fenêtres à la maison.

Manufacturer: Editions Autrement
Part Number:
Price: EUR 17,00