Comment faire quand on veut monter sa propre affaire ou lui donner une nouvelle direction quand on est basé en Chine, quand on a besoin d’argent et de bons conseils ?

« Tout a commencé par des conversations du genre « ah si j’avais su, je n’aurais pas fait cette erreur quand j’ai monté mon affaire en Chine etc », on parlait entre copains et on s’est dit que nous devions trouver un moyen d’aider ceux qui viennent après nous. Leur faire bénéficier de notre expérience car tous ensemble nous sommes compétents dans beaucoup de domaines. » explique Christophe Rovan, patron de l’incontournable Café de la Poste à Pékin.
C’est ainsi donc que l’année dernière, le « First Stone Equity » est né, un fonds d’investissement hongkongais dont le board est composé de 11 personnes (dont huit Français et un Belge). Benjamin Devos, créateur des Comptoirs de France en est le président et Stéphane Grand, qui a son propre cabinet d’expertise comptable et de conseil financier pour S.J.Grand, en est le vice-président.
Le but: financer les sociétés étrangères qui veulent se créer et se développer en Chine.

Aujourd’hui 7 projets sont déjà soutenus, des créations d’entreprise surtout dans les nouvelles technologies.
« On avait bien sûr besoin d’argent mais aussi d’une expérience entrepreneuriale. De toutes façons, faire appel à une banque classique n’était pas envisageable. Un établissement français aurait eu peur de la Chine et faire appel à une banque chinoise n’est pas possible. Les membres du board nous ont écoutés, ont examiné notre Business plan sous toutes les coutures et banco, ils sont devenus actionnaires. Nous restons majoritaires mais nous n’hésitons pas à les appeler quand il y a un souci ou une décision stratégique à prendre. » témoigne Eric Morelle, un des fondateurs du site les achats.fr
Projets et investisseurs bienvenus
Chaque projet est d’abord présenté par un membre au board, s’il est considéré comme intéressant, trois parrains sont désignés pour le représenter. Celui qui l’a défendu en premier, celui qui était farouchement opposé et celui a le plus de compétences utiles par rapport au projet.
Une façon efficace de décider du montant de l’apport, de la plus-value à faire et de les négocier avec le candidat. Si tout se passe bien le projet est validé et l’aventure peut commencer.
« Ce sont des projets sans rentabilité immédiate » continue Christophe Rovan « nous ne mettons pas plus de 200.000 euros, ce sont donc des petits projets ( souvent à risques) qui n’intéressent pas encore les gros fonds. Nous ne sommes pas des ‘sleeping partners’, nous mettons en jeu de l’argent mais aussi de l’expérience, un réseau et des conseils. Mais nous voulons un retour sur notre investissement. Nous demandons aux sociétés de nous présenter un compte-rendu tous les mois que nous examinons attentivement. »
De nouveaux investisseurs sont venus renforcer la mise de départ car si le board ne s’ouvre pas à d’autres membres, les nouveaux pourvoyeurs de fonds sont évidemment les bienvenus.
Les réunions du board sont « minutées » ce qui permet aux investisseurs d’évaluer son travail. Si la plus-value doit être au rendez-vous, elle n’est pas attendue avant minimum 18 mois, ce qui donne un bon rythme de croissance à la société aidée.
Alors comment présenter un projet ? Tout simplement en contactant le fonds à travers son site. Attention si un bon business plan est indispensable !
Pour plus d’informations, le site de First Equity Stone
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super intéressant!! merci…