Les médias sociaux font une victime de plus chez les politiques. Ce mardi, Xie Zhiqiang a été suspendu de ses fonctions de chef des services sanitaires de la ville de Liyang, dans la province du Jiangsu, et de sa place de délégué au comité du Parti Communiste local.
Comme l’explique le Wall Street Journal, cette révocation intervient après que ses conversations extra-conjugales aient été répandues dans la presse locale.
C’est en fait une incompréhension du fonctionnement des microblogs qui a causé ce sérieux coup de frein à la carrière de M. Xie.
Le haut fonctionnaire discutait avec sa maitresse sur Weibo (le Twitter chinois), la plateforme de microblogs publics de Sina, pour arranger au plus vite un rendez-vous « secret » dans un hôtel.

Interrogé par le Modern Times, il confirme d’abord qu’il s’agit bien de son compte Weibo, admet qu’il connait le femme en question, « une amie », mais tombe des nues quand les journalistes évoquent la conversation : « Comment avez-vous vu ces messages ? Ils ne sont pas visibles, pas vrai ? »
Les messages en question révèlent d’ailleurs que Xie préférait utiliser Weibo plutôt que le téléphone ou les SMS, vraisemblablement pour des raisons de confidentialité.
Ce n’est pas le premier politique à ne pas maitriser le fonctionnement des médias sociaux. Le député américain Anthony Weiner a annoncé sa démission ce lundi, après qu’il ait été surpris à envoyer des photos érotiques de lui même à six femmes différentes via le réseau Twitpic.
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