Les autorités chinoises n’ont pas apprécié que le prix Pulitzer dans la catégorie du reportage international soit remis au New York Times pour une enquête sur l’étendue de la corruption en Chine.
« Notre position et notre attitude sur ce sujet sont très clairs: nous pensons que ce reportage du New York Times est nourri d’arrière-pensées », a réagi mardi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.
L’article primé, signé David Barboza, est un coup de projecteur sur la corruption jusqu’aux plus hauts niveaux du pouvoir.
Publié à l’automne dernier, il affirme notamment que la famille de l’ancien Premier ministre Wen Jiabao, au pouvoir jusqu’en mars dernier, a accumulé une fortune colossale depuis qu’il a accédé aux plus hautes fonctions en Chine, contrôlant des actifs d’une valeur d’au moins 2,1 milliards d’euros.
Lire la suite de l’article sur Les Echos
- Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires
Envoyez cette page à un ami
D`apres cet article d`ALC, ka Chine aurait tout de meme la sincerite, de ne pas contester la veracite (presomptions fortes) de l`article du NYT, c`est un progres.
Tout à fait juste ! Le débat se déplace. Wen n’est plus au pouvoir…
Il est curieux de voir comment « La Chine » est irritée, indisposée, énervée etc… comme un grincheux acariâtre.
Je ne vois pas en quoi un prix étranger attribué à un article étranger les regarde en quoi que ce soit..d’après les dernières dispositions prises pour limiter toute information en provenance de l’étranger !
Que ce soit pas agréable de se faire traiter de corrompu, c’est certain surtout quand on voit les petits merdeux du « Parti des Princes » rouler Porsche ou Ferrari laisser soupçonner que ça pourrait être vrai.