Wen Jiabao tire, ce jeudi, sa révérence à Bruxelles. Ce dernier sommet est aussi celui des incertitudes: les échanges s’essoufflent, les investissements piétinent et l’avenir paraît plus incertain, des deux côtés.
Un couac de dernière minute complète le désenchantement, avec l’annulation de la conférence du premier ministre chinois devant la presse européenne. Les Chinois voulaient choisir les journalistes et limiter les questions ; du coup, Bruxelles a préféré renoncer au rendez-vous avec la presse.
Wen quittera la direction du PC chinois cet automne puis le gouvernement en mars, conséquence du changement de génération décennal à Pékin. Cette relève imminente laisse attendre un sommet «de routine, sans décision majeure», dit-on de source européenne.
Elle coïncide aussi avec un tassement inédit du commerce avec l’Europe. L’UE reste le principal marché de la République populaire et son deuxième fournisseur, après le Japon. Les exportations chinoises chutent de 26% vers l’Italie, de 8,6% vers la France et de 7,9% vers l’Allemagne, d’après les douanes chinoises.
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