Une flottille chinoise est entrée mardi dans les eaux territoriales des îles Senkaku administrées par le Japon dont le Premier ministre a prévenu qu’il repousserait toute tentative de débarquement.
Cette brusque remontée de tension est intervenue au moment même où près de 170 parlementaires japonais visitaient le sanctuaire Yasukuni de Tokyo, symbole pour Pékin du militarisme nippon.
Selon les garde-côtes japonais, huit navires de surveillance maritime chinois ont pénétré vers 08H00 (lundi à 23H00 GMT) dans la zone de 12 milles (22 km) entourant ces îlots de mer de Chine orientale, revendiqués par Pékin sous le nom de Diaoyu.
C’est la première fois qu’autant de bateaux officiels chinois se rendent en même temps dans les eaux territoriales de cet archipel inhabité, depuis que ce différend territorial s’est aggravé en septembre.
Au parlement japonais, le Premier ministre Shinzo Abe a été interrogé sur sa réponse à un éventuel débarquement chinois. « Il serait normal que nous les repoussions par la force si d’aventure ils débarquaient », a-t-il prévenu, évoquant les garde-côtes nippons qui assurent la protection de cette zone.
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