Wu Ying ne sera finalement pas condamnée à mort. La cour suprême chinoise vient de rejeter la peine capitale qui avait été infligée à cette femme d’affaires de 31 ans, qui fut du temps de sa splendeur la sixième femme la plus riche du pays.
Accusée d’avoir voulu escroquer onze investisseurs auprès desquels elle avait collecté illégalement 94 millions d’euros, le cas de Wu Ying doit être rejugé.
Fille de fermier, devenue coiffeuse, cette femme originaire du Zhejiang est parvenue, en quelques années, a amasser une fortune considérable. A tel point qu’elle s’était mise à fonctionner comme une banque privée, utilisant les fonds qui lui étaient confiés pour acquérir des biens fonciers s’appréciant rapidement et des produits de luxe qu’elle escomptait revendre en faisant un profit.
Le cas de la jeune femme avait suscité une vague d’indignation dans le pays ces derniers mois, beaucoup d’internautes et d’avocats considérant que la peine capitale n’était plus justifiée pour un tel « crime économique », alors que la Chine a réduit ces dernières années le nombre de crimes passibles de la peine de mort.
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