Le mouvement s’est accéléré en 2012, et «pourrait s’accroître en 2013», selon un spécialiste de l’immobilier viticole. Depuis 2008, trente-deux domaines bordelais sont passés sous pavillon chinois. Un trente-troisième, Les vieux Maurins à Saint-Emilion, est en cours d’acquisition.
«L’année 2013 s’annonce comme une année charnière, analyse Benoist Simmat, journaliste spécialisé dans l’économie du vin, car des milliers de petits propriétaires dans le Bordelais sont en difficulté, et certains pourraient franchir le pas de la vente»
Mais faut-il avoir peur de cette vague ? «On a annoncé un péril jaune, poursuit Benoist Simmat. Mais «l’invasion » n’a pas eu lieu. Une trentaine de propriétés dans le Bordelais, sur 9 ou 10 000, c’est dérisoire.»
Pour Christophe Château, directeur de communication du CIVB, «un amalgame est fait entre le monde du vin, et celui de l’industrie. Quand des Chinois démantèlent une usine française, effectivement c’est inquiétant. Mais le vignoble et les terroirs, eux, ne sont pas délocalisables ! »
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