Le XVIIIe congrès du Parti communiste chinois s’ouvre aujourd’hui à Pékin. Xi Jinping est assuré de succéder à Hu Jintao à la tête du parti, et donc à la présidence du pays en mars2013.
Cet homme de 59 ans, vice-président de l’État chinois depuis 2008, peut donc déjà se préparer à diriger le pays le plus peuplé du monde, et qui a accédé en dix ans, de la sixième à la deuxième place de l’économie mondiale. Il devra, en outre, répondre à une opinion publique naissante mais déjà frondeuse, de moins en moins encline à tolérer l’enrichissement extravagant des élites locales ou nationales.
Véritable «aristocratie rouge», les «fils de prince» (leurs pères étaient les révolutionnaires d’hier) dont fait partie Xi Jinping, surfent sur la vague d’un capitalisme mal régulé, où l’opacité des marchés publics et les accointances avec les puissantes entreprises d’État permettent de rapides fortunes boursières.
Selon un sondage publié hier par le quotidien Global Times, qui dépend du Quotidien du peuple (l’organe du PCC), quelque huit citadins chinois sur dix se sont prononcés en faveur d’une «réforme politique». Sept sur dix ont estimé que le gouvernement devait être soumis à une plus grande surveillance de l’opinion publique et ont demandé un renforcement de la lutte contre la corruption.
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